Pour que la réussite soit à la portée de tous nos enfants, nous devons les aider à mobiliser leurs propres ressources. Il est nécessaire de pointer le doigt sur les croyances limitantes afin de les transformer en croyances valorisantes. Ainsi nos enfants prendront du plaisir à apprendre à l’école comme à la maison avec plus d’aisance.

Apprendre dans un environnement qui vous stigmatise ne favorise pas la réussite. Pourtant c’est le quotidien des enfants DYS avec ou sous « troubles DYS » reconnus. Maladie, handicap, trouble, difficulté, anomalie, mauvais fonctionnement…sont les mots qui définissent le cadre DYS. Ce terme tend vers une spécialisation avec l’expression « trouble DYS » pour désigner les troubles cognitifs qui induisent des difficultés d’apprentissage. Reliés aux 3 marqueurs de la réussite scolaire, on peut citer par exemple en lecture  » la dyslexie », en écriture « la dysorthographie et la dysgraphie », en mathématique  » la dyscalculie » auquel on rajoute les troubles affectant l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H).

Nos enfants veulent donner le meilleur d’eux même. Notre mission c’est donc de trouver les clés pour les aider à avancer. Et pour commencer, nous devons renverser la tendance de ces croyances qui minent notre morale et celui de nos enfants. L’objectif à terme c’est d’offrir à nos enfants un climat valorisant leur confiance en eux et leur détermination à réussir.

1- CROYANCE 1: C’est la faute des parents (et surtout les mamans !)

Oui j’insiste « surtout les mamans » qui porte la charge du suivi scolaire. Quand votre enfant est en difficulté scolaire, malgré les causes multiples, vous allez reporter la faute sur vous. D’abord vous allez vous sentir « responsables » de ne pas avoir fait ce qu’il fallait. Puis « coupables » d’être à l’origine des maux et souffrances découlant des difficultés d’apprentissage de votre enfant.  Enfermés dans cette croyance, vous nourrissez sans le vouloir, un environnement délétère qui ne favorise pas l’estime de soi et la réussite de votre enfant.

1.1- Une éducation trop laxiste

Votre éducation jugée trop laxiste sera remis en question en premier par votre entourage. Vous entendrez votre famille vous dirent  » tu as vu comment tu l’éduques aussi, c’est normal qu’il soit agité ». La maitresse rajoutée « Vous devez la coucher plus tôt, elle n’est pas assez concentrée en classe ». Et même les professionnels vous feront des reproches « vous devez moins le couver, s’il ne rentre pas dans la lecture, c’est parce que vous le protégez trop ».

Le lien cause à effet ainsi établit conduit toujours à des conclusions douteuses et souvent hors propos. Il faut identifier clairement à quel niveau se situe le problème afin d’établir les actions à mener. La pyramide de Dilts est un outil qui permet cet analyse en classant les faits selon 8 niveaux logiques. Ainsi les remarques de l’entourage entraine souvent des confusions entre « environnement ET comportement ou capacité »

Les niveaux logiques du modèle de DILTS (enrichis des travaux de Gordon)
Clique ici pour en savoir plus

En confondant environnement et comportement, vous passez à coté des vrais solutions. Un enfant hyperactif à un rapport déformé au temps: il a plus de temps pour faire des activités supplémentaires. Ron Davis explique dans son livre « le don d’apprendre », que cette distorsion du temps est causé par la désorientation. Lorsque l’enfant est désorienté, l’enfant est stimulé pour être dans un état de mouvement constant. C’est une réaction instinctive pour contrer les effets de la désorientation qui entrainent chez l’enfant un déséquilibre. Si il est immobile, il a l’impression de bouger.

Tout le monde connait des états de désorientation. Par exemple quand vous êtes assis dans un véhicule à l’arrêt et que quelque chose se déplace à l’extérieur. Vous avez la perception erronée que c’est vous qui vous déplacez. Quand ça vous arrive, vous avez le réflexe de bouger une partie du corps (balancer le pied, tambouriner les mains, gigoter) pour envoyer une onde de choc qui procure la sensation d’être assis sans bouger.

Dans ce cas la désorientation est passagère alors que dans le cas d’un enfant souffrant de TDA/H, il se produit facilement et souvent par une émotion (ennui, curiosité, confusion, peur). Pour résoudre le problème, il faut apprendre à nos enfants à DÉSACTIVER LES DÉSORIENTATIONS.

1.2- Un dévouement contre productif

Votre dévouement nourri par l’ inquiétude pour l’avenir de votre enfant participe à cet environnement délétère . Un suivi médical chargé et les adaptations pédagogiques qui en découlent, ramènent votre enfant constamment à sa situation d’enfant en difficulté. Votre enfant est conscient qu’il est une charge, un problème à résoudre. Construire son identité dans un tel contexte, impacte forcément son estime de lui et donc son identité.

 Pour y remédier, il faut répondre à cette question: votre enfant est il motivé à voir des changements? La motivation des parents sans prendre en contre celui des enfants est CONTRE PRODUCTIF. Le processus de motivation implique 3 étapes, votre enfant doit:

étape 1: prendre conscience de l’existence d’un problème. Vous devez l’aider à le formuler. Il ne l’exprimera pas avec vos mots. Au lieu de dire « je ne sais pas lire » il pourrait mettre en avant le fait que ses copains se moquent de lui en classe. A vous de l’interroger « pourquoi, a quel moment? »… pour qu’il parle de ses difficultés en lecture.

étape 2: nourrir le désir d’éliminer le problème

étape 3: s’engager à investir le temps, l’effort et l’énergie nécessaire jusqu’a obtention des résultats

Tant que votre enfant ne sera pas prêt à appliquer ces 3 étapes, il ne pourra pas s’engager dans les changements. Tout ce que vous ferez, malgré tout l’amour que vous lui portez, malgré tout votre dévouement de maman, aboutira à un échec. Votre enfant est responsabilisé mais les parents doivent offrir au jeune les moyens d’assumer ses responsabilités.

Et c’est là qu’il faut être vigilant. En tant que parent, vous portez  la responsabilité de vous former pour accompagner efficacement votre enfant. Et aucune  formation n’est efficace si vous ne disposez pas d’une compréhension globale du sujet. Malheureusement, vous êtes confrontés à une masse d’informations qui souvent se contredisent. Alors comment faire le tri? Simplement en orientant les recherches qui préserve l’estime de votre enfant, son autonomie et surtout qui mettent en avant ses talents.

On ne cherche pas à travailler ce que les enfants ne savent pas faire, on les aide à travailler avec ce qu’ils savent faire »

A ce jour, la seule approche que je connaisse qui permet d’utiliser les talents d’un enfant avec des troubles DYS est la théorie de DAVIS. Les autres approches se contentent « de faire avec » en maintenant l’enfant dans ce climat dévalorisant. Les parents peuvent monter un PPS (plan personnalisé de scolarisation) qui relève de la  « maison départementale des personnes handicapées ». Ils sont obligés d’y avoir recours si ils souhaitent la prise en charge du parcours santé de l’enfant et la mise en place des aides/adaptations pédagogiques. H pour handicapée…véhicule tous les messages négatifs qui l’accompagnent avec ses effets délaitèrent sur l’enfant même si il est motivé. Si l’enfant n’est pas diagnostiqué avec des troubles DYS, l’équipe éducative peut mettre en place un PAP « plan d’accompagnement personnalisé » ou PPRE « programme personnalisée de réussite éducative ». R pour réussite c’est déjà plus valorisant.

1.3- Mon enfant est « bête »

Toute cette pression au quotidien conduisent de nombreuses mamans au burn-out. Épuisée, vous oubliez d’acheter la moitié des courses, vous n’avez plus le temps de vous maquillez, vous laissez votre enfant jouer aux jeux vidéos 3 heures d’affilées. Vous n’en pouvez plus, vous rêvez d’être seule. Vous perdez patience et vous finissez par hurler sur vos enfants, vous avez envie de leur taper dessus. Vous vous dévalorisez. Au final, vous regrettez de ne pas être une bonne mère ou de ne pas avoir un enfant plus conforme ou parfait.

Bref vous établissez le lien de cause à effet que votre enfant DYS n’est pas intelligent. Mais vous avez tord! Connaissez vous Jacques du Bochet qui a obtenu le prix Nobel de chimie en 2017?Il est dyslexique. Il « est » pas il « était ». Il raconte:

Quand j’étais jeune, j’étais mauvais. C’est quasi par accident que je suis entré au collège classique, mais c’était trop difficile, alors après un an, j’ai été au collège scientifique, mais ça n’a pas été non plus.” L’identification de sa dyslexie -« j’ai été le premier dyslexique reconnu du canton », dit-il-, ne l’a guère aidé. Les enfants « dys » n’étaient pas pris en charge comme aujourd’hui. A tel point que ses parents l’ont envoyé dans le canton d’Appenzell poursuivre sa scolarité. Une sorte de « punition… », à l’entendre. « Ce qui m’a valu de faire tout le collège en étant de plus en plus mauvais et en étant de plus en plus misérable dans tous les domaines !

Connaissez vous ces personnages célèbres : Winston Churchill, Steven Spielberg, Albert Einstein, Johnny Halliday, Tom Cruise, Agatha Christie, Léonard de Vinci… Chef d’état, producteur et réalisateur, mathématicien, chanteur, acteur, écrivain, peintre dessinateur. Ce sont des célébrités qui ont contribué à changer le monde et ils sont TOUS DYSLEXIQUES. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, la liste des célébrités souffrant également de trouble dyslexique est encore très longue  sur le site « dys-positif.fr » (https://www.dys-positif.fr/la-dyslexie-et-les-personnages-celebres/)

Savez vous que les dyslexiques sont les meilleurs en lecture rapide ? Vous avez bien lu, il ne s’agit pas d’une erreur de frappe. Cette capacité est possible parce que les enfants DYS ont la capacité à penser en images. Avec une stratégie adaptée consistant à accélérer la vitesse de lecture (au lieu de la ralentir) les enfants souffrant de troubles DYS  excellent dans cette discipline. Mais attention la pratique de la lecture rapide ne se limite pas à lire vite sans comprendre. Lors des championnats, la lecture du livre sélectionnée par le jury est suivi d’un questionnaire à réponse ouverte. On peut par exemple vous posez une question sur la couleur du vêtement que portait la copine du personnage principal lors d’un rendez vous amoureux (https://bloglecturerapide.com/lecture-rapide-dyslexie-le-combo-gagnant/)

Tout cela pour vous dire qu’un déficit de la lecture (ou autre troubles de l’apprentissage) ne va pas obligatoirement constituer une contrainte à la réussite de votre enfant ! Et qu’il est important que vous le compreniez d’une part. Et d’autre part que vous fassiez comprendre à votre enfant que ses troubles DYS ne vont pas l’empêcher de réussir dans sa vie.

2- CROYANCE 2: Les enfants DYS sont malades

Si votre enfant n’obtient pas de résultats scolaires acceptés par LA NORME c’est à dire plus que la moyenne alors votre enfant est catalogué « enfant en difficulté scolaire » .  Puisque la santé représente la norme et que la maladie s’oppose à la norme, un enfant en difficulté scolaire est vite catalogué comme étant MALADE.

Une fois diagnostiqué avec des troubles DYS accompagné ou non de TDA/H, votre enfant sera déclaré HANDICAPE.

 » Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant « 

Article 114 sur loi sur le handicap depuis 2005

Or maladie signifie « altération des fonctions des Êtres vivants… »- donc HANDICAP = MALADIE- « … en particulier si la cause est connue  » (Larousse). Est ce que la cause de ces troubles cognitives est connue? Dans les revus scientifiques, il y a deux camps qui prédominent:

la théorie des généticiens qui attestent avoir trouvé « le gène de la dyslexie » mais chacun d’eux accuse un gène différent.

la théorie des anatomistes qui pointe le doigt sur des anomalies du cerveau. Certains théoriciens incriminent la structure du cerveau avec les axones. Mais ils ne s’accordent pas pour dire la même chose: soit le corps calleux des axones est trop grand, soit le nombre d’axones dans certaines zones du cerveau est trop important ou pas assez, ou soit c’est la faute des récepteurs des neurotransmetteurs. Tandis que des scanographies comparatives (dyslexiques vs non dyslexique) suggèrent des anomalies biologiques du cerveau avec des zones du cerveau plus actives que d’autres.

Avec tant de divergence, est-on en droit de parler de maladie? Même avec l’existence d’un consensus, quelles solutions pour y remédier? Des interventions physiques ou chimiques qui ciblent notre cerveau ou nos gènes ? Rien qu’a y penser, ça donne des frissons et je ne peux m’empêcher de penser à des ablations d’une partie du cerveau, de traitements chimiques…Remarque la fiction dépasse déjà la réalité avec la Ritaline ,un médicament utilisé pour traiter les TDA/H.

L’approche empirique de RON Davis mettant en avant l’élément développemental arrive à rassembler les deux camps et leurs conclusions multiples. D’une part, il justifie la diversité des gènes comme étant la résultante de la diversité des talents « lorsque les différences d’apprentissage sont vues comme des talents qui se développent en dons multiples, il y a surement plus qu’un gène impliqué » (Ron Davis, le don d’apprendre). Et d’autre part, il appuie ses arguments sur les études qui ont montré que le cerveau humain est considérablement transformé pendant les 1eres années de vie. Il explique les différences structurelles et biologiques du cerveau par la manière que celui ci est utilisé par certaines personnes.

Christel Petit Colin dans son livre « mon enfant pense trop » qualifie les enfants DYS de haut potentiel ou surefficient. Par l’usage préférentiel de l’hémisphère droit du cerveau,  ils montrent une supériorité dans les compétences holistiques et font preuve d’une créativité exceptionnelle. Ils sont les meilleurs en analyse de communication non verbale ce qui les rend très intuitif. Leur imagination est sans limite. Un point fort quand Albert Einstein dit que « L’imagination est plus importante que le savoir. Le savoir est limité alors que l’imagination englobe le monde entier, stimule progrès, suscite l’évolution ». Les droitiers du cerveau sont nos génies d’aujourd’hui. Donc si il y a un consensus sur les causes, les enfants en difficulté scolaires sont donc par définition MALADE et …

La dyslexie est un symptôme du génie !

3-CROYANCE 3:Les troubles DYS sont des troubles de l’apprentissage durable

C’est en situation scolaire que les premiers soupçons de troubles de l’apprentissage sont observés. L’élève éprouve notamment des difficultés scolaires pour apprendre à lire, écrire, ou compter… Face à l’annonce du diagnostic, la seule chose que retiendra votre enfant c’est qu’il est FICHU! Il aura beau cravacher, faire des efforts, travailler plus que les autres..il devra grandir en gardant en tête « on est DYS et on meurt DYS ».  En effet, le mot trouble fait référence à une difficulté qui s’installe dans le temps de manière durable.

C’est la conclusion qui clôture toutes les formations que j’ai suivi pour comprendre les troubles DYS. Elle sonne à mes oreilles comme une aberration, un contre sens quand vous analysez la situation sous un autre point de vue.

3.1- La différence entre déficit, difficulté, trouble ou handicap d’apprentissage

Par définition un élève est un enfant en déficit d’apprentissage c’est à dire qu’il est en manque de savoirs. D’une part, son professeur met à sa disposition les moyens pour apprendre.  D’autre part, votre enfant adopte la position d’apprenant  en suivant cet enseignement grâce au moyens mis à sa disposition. L’objectif est atteint, lorsque le déficit d’apprentissage est comblé.

Si cet objectif n’est pas atteint, on commence à parler de difficultés: votre enfant à des problèmes pour acquérir les compétences attendues. Des difficultés qui s’inscrivent dans le temps prend le nom de troubles. Des troubles qui empêchent votre enfant d’apprendre sont qualifiés d’handicap.

Deux facteurs rentrant en jeu dans l’équation: les compétences cognitives de l’élève en tant qu’apprenant et les compétences professionnelles du professeur en tant que pédagogue. Quand l’équilibre n’est pas atteint, quel côté de la balance fait défaut ?

Aujourd’hui, une sorte de consensus pointe du doigt systématiquement les incapacités de l’enfant. Après tout « moi je suis l’adulte = je sais tout et toi, tu es l’enfant= tu ne sais rien ». C’est l’attitude que j’ai adopté quand j’ai commencé à enseigner en lycée professionnel. Je vivais de grosses déprimes après chaque corrections de copies: plus de 3/4 de mes élèves n’avaient pas la moyenne. A l’époque je courais chercher le réconfort auprès de ma mère, professeur des écoles. Selon moi, elle était bien placée pour comprendre ma détresse. Mais elle me critiquait sans ménagement « si tes élèves ont échoué, c’est ta faute ». Autant vous dire que cela n’était pas agréable à entendre, surtout que là je vous fais la version courte. Mais je savais qu’elle avait raison. Les difficultés de mes élèves me renvoyaient à une vérité implacable: j’étais un mauvais pédagogue.

Difficulté/trouble/handicap d’apprentissage sont les expressions pour décrire le fossé entre les besoins de mes élèves et mes capacités à concevoir des outils pour faciliter leur apprentissage.

Il n’est plus question de stigmatiser un élève ou groupe d’élèves, car par définition ils sont tous en DÉFICIT d’apprentissage. Les difficultés de mes élèves sont des feedback pour cibler les compétences à travailler. Si leurs difficultés se prolongent dans le temps je sais que je dois changer de méthodes. Pour que ces difficultés ne se concrétisent pas en handicap, je dois constamment me remettre en question. Je dois me former et expérimenter en restant à l’écoute de mes élèves.

« J’ai du apprendre à ENSEIGNER moins pour que mes élèves APPRENNENT plus »

3.2- Apprendre, quoi et comment ?

Les troubles DYS ne se développent que dans le milieu scolaire. En dehors, votre enfant à une intelligence tout à fait normal (INSERM). Cela signifie que les difficultés de votre enfant débutent lorsque celui ci devient « un élève », lorsqu’il se met en situation « d’apprenant ». Donc le problème ne viendrait pas de leurs capacités cognitives mais plutôt des moyens d’apprentissage mis à leur disposition. Avec des outils ou des aménagements adaptés, tous les enfants sont capables de réussir leur scolarité.

Les sciences cognitives au service de l’éducation permettent d’envisager des méthodes d’apprentissages plus efficace. Le secret de la réussite de tous nos enfants consistent à prendre en compte leur propre fonctionnement cognitif. Apprendre deviens plus facile quand on fait avec ce que l’on sait faire. Comme un enfant DYS appréhende son environnement en image, nous devons privilégier cette approche pour accompagner leur  apprentissage. C’est ce qu’ j’expose dans mon article « Enfant DYS: comment mettre votre talent au service de votre apprentissage? »

A l’école comme à la maison, des aménagements adaptés doivent être mis en place:

– mise en page des documents: le cartable fantastique, la digithèque

 -des collections d’ouvrage en version papier ou audio

– des outils adaptés: règle de lecture, équerre avec poignée, des ciseaux à ressort, des plans inclinés, ….( voir le site hoptoys)

– des méthodes pédagogiques: « Multimalin « de Mathieu Protin, « dessines moi un mot » de Mathilde Gosselin, le matériel pédagogique « Montessori », la méthode des alphas de claude Huguenin et Olivier Dubois du Nilac, la méthode Ron Davis, la méthode TALIEN de Marie Neilat

Ces aménagements ne sont pas des solutions pour « compenser un problème » mais des outils pour personnaliser les apprentissages aux besoins de chaque élève

CONCLUSION

Les croyances influent sur le potentiel, le potentiel sur les actions et les actions sur les résultats. Pour que les résultats soient à la hauteur de la réussite que mérite vos enfants, commencez le changement en suivant les étapes suivantes:

Étape 1- Analysez la situation pour orienter efficacement vos actions

Étape 2-Impliquez vos enfants dans leur propre processus de changement

Étape 3- Valorisez le génie de votre enfant

Étape 4-Formez vous

Étape 5-Organisez l’apprentissage de votre enfant en tenant compte de son fonctionnement cognitif

SOURCE

1- S.O.S mon enfant est DYS- Carol VALET, Carol NELSON, Jenifer DELRIEU, Claudine CARDERES (hachette)

2-La PNL au services des apprentissages- Alain thiry (Deboeck)

3-Mon enfant pense trop- Christel PETIT COLIN (Guy Trédaniel)

4-Le don d’apprendre- Ronald D. DAVIS, Eldon M. BRAUN (ITV)

Si nous sommes réellement soucieux de la réussite de nos enfants, nous devons les valoriser. Le changement commence maintenant: reformulez une croyance limitante en une croyance positive! Alors par quoi allez vous commencer ?


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